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Un « AA » synonyme d’addiction.

Les plateaux télés ressemblent ces dernières semaines à des tables rondes, dans des salles obscures, où viennent se rencontrer des personnalités. Bien qu’elles ne se ressemblent pas, ni par leurs fonctions, ni par leurs nationalités, elles ont en commun un point essentiel:  « leur addiction ».

Qu’ils soient journalistes, économbourse, standard and poor's, crak, criseistes, hommes ou femmes politiques, écrivains, autoproclamés experts ou encore intellectuels, ils ont tous une seule chose en tête le « AA ». 

Ces deux lettres qui par leurs simples significations ont fait, peut-être, basculer leurs vies, nos vies le soir du 5 août 2011.

L’ agence de notation Standard and Poor’s, avec à sa tête les grands gourous de la bourse, les médecins du capitalisme, décotent l’Amérique. Les docteurs républicains sont formels, Obama est en train de plonger le monde dans la crise en distribuant des litres d’argent dans le système de santé du pays. Les Etats-Unis comme la plupart des pays européens sont surendettés et ne sont plus certains de pouvoir rembourser leurs dettes. Les dealers d’argent s’affolent, comme ils savent très bien le faire, ils exigent leurs dus.

Alors les chefs d’états défilent autour de la table ronde, reconnaissant devant les assemblés que le système connait une crise sans précédent et qu’il faut d’urgence arrêter de s’endetter pour consommer et promettent en cas de réélection d’équilibrer leurs budgets. Pourtant cela fait déjà des dizaines d’années que cela dure, mais guérir de l’addiction au pouvoir et à l’argent c’est dur…

Et si les plus addicts n’étaient en fait les médecins eux-même.

Assez pervers pour réclamer de l’argent aux états lorsqu’ils détiennent des créances toxiques et assez compétents pour s’injecter directement l’argent publique en intra veineuse… ?