Archives d’Auteur: Sylvain Cubizolles

The exploited!

Pousser le paroxysme du sarcasme au point de « faire de l’argent » sur le dos de pauvres gens rêvant de décrocher un job où ils se feront exploiter 12 H par jour pour le compte d’actionnaires milliardaires. Vous en rêviez, ils l’ont fait!
La nouvelle émission d’M6 the Apprentice achetée NBC, commencera Mercredi et mettra en scène des candidats passant des entretiens d’embauches sous forme d’épreuves plus ridicules les unes que les autres dans le seul et unique objectif de décrocher un job.

dream-job
Comme si avoir le droit de travailler était un cadeau ! Le message envoyé par « les grands de ce monde » est limpide : nous avons l’argent et le pouvoir, il vous reste l’espoir. Je vous conseille sur le sujet l’excellent livre de de Pierre Lemaitre    « Cadre noir »

Je vous connais, mes chers lecteurs, vous allez me demander si je suis naïf au point de croire que les candidats en sont vraiment,

que la mise en situation est réelle. Je vous répondrai que je m’en fiche, vrais candidats ou marionnettes, mise en scène ou vrai démarche d’embauche, là n’est pas la question. Le problème se situe dans l’objet même de ce message aberrant, qui véhiculé de la sorte par les médias fini par s’imprimer dans les esprits…
Sommes-nous au moyen âge ? Le seigneur se paie t’il la tête des gueux ? Karl Marx avait-il raison ?
Vivement le retour du colisée et des arènes romaines ou l’empereur tout puissant avait, d’un simple geste du pouce, le droit de vie ou de mort sur les pauvres « candidats en armures ».

César

Allez M6, encore un petit effort et vous allez nous faire regretter les cht’is à Marseille !

Vive « les formacteurs »!

J’ai 32 ans et je suis formateur depuis 10 ans déjà. Assez pour apprendre les rudiments du métier, me planter, recommencer, persister, réussir, être fier, innover, triompher, me replanter…

En embrassant cette carrière tout à fait par hasard (ou presque), j’ai pu m’apercevoir à quel point l’enseignement est un art complexe. Il demande de posséder de nombreuses qualités, innées parfois, mais demandant beaucoup de travail, souvent !
Parmi la palette de compétences que doit posséder un formateur d’excellence, je peux vous en citer certaines :
– La confiance en soi
– L’humilité
– La capacité d’analyse
– La capacité de synthèse
– Le don pour la pédagogie
– La curiosité
– La sociabilité
– La souplesse et l’ouverture d’esprit
– Une bonne culture générale

Avoir dans sa besace (je ne sais pas si ce mot a déjà été réutilisé depuis Louis XVI) ces qualités devrait permettre à tout bon professionnel de la formation d’exceller dans son métier et de s’y épanouir,… normalement.

Mais, j’ai également souvent été de l’autre côté de l’amphi, celui du stagiaire, de l’élève (souvent dans le fond le classe d‘ailleurs), et je peux vous dire que des formateurs tels que décrits plus haut, j’en ai côtoyé un certain nombre. Parmi eux des bons, des moyens mais surtout beaucoup, beaucoup de catastrophes.

Mon dieu que j’ai pu « m’emmerder » en écoutant des « instits », des « profs » et autres formateurs me réciter leurs textes savants d’une voix monocorde et soporifique capable d’endormir un troupeau de Pitbull sous extasie après un concert d’AC/DC.

Dodo du chienOui messieurs dames, être un bon professionnel ne suffit pas, car la formation est un art, un spectacle une comédie. L’intervenant doit accrocher l’auditoire, changer de rythme, maitriser l’humour et les traits d’esprit.
Il doit donner envie aux stagiaires, les choquer, les bousculer, les aimer !

Monter une formation, c’est créer un spectacle de toute pièce, le tester, le faire évoluer et le perfectionner. Le formateur de mes rêves est un Molière, un Jean Gabin, un Coluche, une florence Foresti et non un Bernard Pivot. Il sait utiliser la forme pour faire passer un message profond et essentiel et l’imprimer dans les esprits.

Gad-Elmaleh le formacteur

Alors oui, je peux vous l’avouer à vous mes amis, mon rêve le plus secret, est d’un jour pouvoir devenir un « formacteur », et je vous l’avoue, même après 10 ans et des centaines d’heures d’expérience, la voie est encore très longue !

Pourquoi vos managers doivent voyager ?

Allo le monde ! Oui je reprends la plume (enfin le clavier) après quelques semaines d’attente et un piratage de mon site AvaO.
Oui, j’ai en effet, eu la très « bonne » surprise de découvrir que mon site comptait près de 60 000 visites en 1 semaine, ce qui (si mon URL ne renvoyait pas vers des pages mettant des fillettes dans des situations douteuses avec des bergers allemands trop affectueux) aurait été une bonne nouvelle pour mon business.
Enfin bref, passons !

Voyage et managers

Je voulais évoquer aujourd’hui l’importance des voyages pour les salariés et l’influence positive qu’ils peuvent avoir pour l’entreprise. Si le business et le voyage ne sont souvent pas associés c’est certainement parce que ce dernier mot est souvent associé aux termes « vacances », « 35 H », « fainéant de salariés »…
Or, il est de plus en plus souvent démontrer qu’un salarié, et particulièrement un manager, doit posséder les qualités suivantes pour exceller dans son travail :

  • Ouverture d’esprit
  • Capacité à prendre du recul
  • Capacité à communiquer
  • Capacité d’écoute et de compréhension
  • Sens de l’initiative
  • Responsabilité
  • Culture générale
  • Esprit positif
  • Humanité
  • Maitrise des langues étrangères

Or, quel meilleur vecteur que le voyage pour développer ces qualités ?

Anti stress
Pour exemple, je vais vous faire part d’une confidence:
« J’ai beaucoup plus appris en arpentant les routes à travers le monde et la France (voir www. https://nenettenono.wordpress.com/ ) que dans n’importe quel établissement scolaire ou chez n’importe lequel des employeurs que j’ai côtoyé. »
Cela m’a appris à m’ouvrir aux autres à ne pas avoir peur de prendre des décisions, à détecter les potentiels, à m’enrichir d’autres manières de penser, à mieux voir les choses, à remettre en cause mes préjugés. »
C’est aujourd’hui ce qui fait de moi un manager, loin d’être parfait certes, mais un manager au sens le plus noble du terme tout de même.

Rien faire
C’est pour cela que les entreprises devraient systématiquement, favoriser les voyages à l’étranger pour leurs cadres. Elles doivent leur permettre de prendre du recul et d’apprendre, pour revenir plus fort et plus efficient. On est loin de la manière de penser archaïque de beaucoup de dirigeants français qui considèrent que 2 semaines de vacances consécutives de leurs cadres est synonyme de non implication et d’incompétence.

A méditer !

Café manager

Parfois, j’ai l’impression d’être Dédé, Dédé le patron du bistro du commerce, l’icône de place du village, le grand chantre de l’analyse de bas étage. Je me sens le confident de ces habitués passant le matin pour déguster un délicieux blanc limé devant une partie de rapido ou de ces cadres « je sais tout » venus noyer leur stress devant une tasse café ingurgité à la va vite.

MAnager-Bistrots
Je me sens en fait l’éponge de cette société ou tout va très/trop vite, et où le but du jeu est d’exister, coute que coute, trouver sa place sous peine de devenir un fantôme.
Cela m’amène à côtoyer un panel intéressant de salariés et de remarquer que 2 grandes tendances se dégagent aujourd’hui des discours de comptoirs.
La première est un constat de ras le bol envers son employeur. L’entreprise en question demande toujours trop, dans des délais de plus en plus courts et sans reconnaissance.

 

La deuxième est la volonté de travailler pour soi, de « tout plaquer » et d’enfin se mettre à son compte, ne plus avoir ni dieu ni patron ni maître selon l’expression consacrée.
Alors Dédé il réfléchit, il se questionne sur la capacité des entreprises à fidéliser leur personnel, à réussir à impliquer les hommes et les femmes qui la font vivre dans une époque où l’on rêve de s’investir…pour soi.
Je propose trois réponses aussi claires qu’une cirrhose sur le nez de « Canard » mon principal habitué :
• Réduire à tout prix de nombre de personnes décisionnaires dans l’entreprise
• Développer l’autonomie et la créativité des salariés en donnant du sens aux missions de chacun
• Donner au manager un rôle de…….manager (il faut vraiment que j’arrête la mirabelle ?)
Et ce dernier point me parait le plus important, les missions du manager doivent être :
1. Planifier et répartir les misions
2. Donner du sens aux consignes
3. Accorder du temps, de l’écoute et de l’intérêt à tous les membres de son équipe
4. Trancher, prendre des décisions courageuses, justes et prenant en compte les éléments apportés
Ceci est un travail de manager à plein temps qui exclut toute production et ceci est le prix de l’intelligence collective.
Dédé, tu me remettras une analyse, un café et l’addition stp ?!!!

Etudiant Vs Entreprise : Rencontre au sommet

La vision des étudiants sur les entreprises est souvent très manichéenne. J’en sais quelque chose, je fais moi-même parti des étudiants ! L’entreprise représente à la fois l’enfer et la liberté.

Déjà, la liberté est ressentie par le biais de cette terrible envie de sortir enfin du système scolaire. Celui qui nous colle à la peau depuis le début de notre existence, qui offre les vacances scolaires mais nous impose les devoirs à la maison.
En opposition à cette envie d’émancipation, il y a l’enfer ! Rien de mortel rassurons-nous. Mais ça vous le savez déjà, salariés professionnels que vous êtes. Pourquoi l’entreprise est assimilée à l’enfer ? Parce qu’il est difficile de sortir de ce contexte rassurant et très sécurisant qu’est l’école. Et oui, l’étudiant est un être plein de contradictions … Même si arrivée à un certain niveau d’étude, la communication est plus formelle avec l’équipe pédagogique. Il ne reste pas moins la peur de communiquer avec une réelle entreprise. L’étudiant possède souvent un sentiment d’infériorité, il ne se sent pas légitime, ni faire le poids avec sa faible expérience professionnelle. Résultat, chaque individu à plus ou moins de difficultés à aborder des entretiens ou tout autre contact avec les entreprises.

sommetIl est important de savoir que chaque entreprise possède une ambiance et des mentalités différentes. Cette variation peut être du à sa taille, son domaine d’activité mais aussi surtout à la manière dont elle est manager. D’ailleurs hors le responsable des ressources humaines, les managers sont les premières personnes avec qui les étudiants rentrent en contact. Malgré les personnalités différentes, ils existent plusieurs types de manager. Il est donc important de les connaître afin de bien les cerner et adopter un comportement idéal.

 

Voici quelques idées d’attitudes à adopter :
– Parlons déjà du manager autoritaire, le caractère qu’on aborde avec le plus d’appréhensions. Celui qui parait inaccessible et complètement fermé. Un comportement irréprochable en termes de tenu et de politesse est la bienvenue avec ce manager. Ce personnage aime garder une certaine maîtrise de l’instant présent, laisser le donc mener le rendez-vous et ne prenez pas trop d’initiatives, cela pourrait être mal perçu.

– Face à un manager paternaliste, une attitude plus décontractée est à adopter. N’importe comment ce type de manager vous y amènera tout naturellement. Vous pouvez plus partager votre point de vue, il y sera plus sensible et sera plus compatissant avec votre situation angoissante. En revanche, il serait déconseiller de se faire piéger par une atmosphère décontractée et perdre de vue notre objectif en dépassant les limites.

– Enfin le manager 2.0, ce type de management est la plus axé avec notre temps et les nouvelles mentalités de la société. C’est surement avec ce manager que l’étudiant va pouvoir se comporter de manière le plus naturelle et professionnelle possible. C’est une personne ouverte d’esprit, tout à fait consciente des difficultés que traverse l’étudiant

Ces constats sont tout de même à prendre de manière légère car il n’existe pas de personnalité type. Je pense néanmoins qu’il n’y pas de recette magique, il est important de rester soi-même malgré le stresse omniprésent. Un étudiant saura souvent mieux se vendre à l’entreprise en ayant un comportant naturel.
Et vous, comment abordez-vous les étudiants ?
Loren RODENSCHMIT