Des valeurs à transmettre….
Aujourd’hui et tout autour de moi (médias, travail, amis, famille), nous nous inquiétons de savoir si la France va surmonter cette crise économique sans précédents, si nous allons un jour retrouver les mots croissance, emploi, bénéfices…
Tout le monde donne son point de vue, on organise des débats, etc… mais finalement personne n’a de solution miracle pour cette situation.
Et surtout personne ne parle (ou très peu) de la crise comportementale de notre pays.Le français est qualifié par les autres pays d’arrogant, fier, râleur… cela ne date pas d’hier… mais cela n’était pas toujours vu comme un défaut. On pouvait le voir comme une qualité, celle d’oser prendre la parole, s’exprimer et dire non. Les américains comprennent difficilement toutes nos grèves mais quelque part nous admire pour oser combattre.
Aujourd’hui ces traits de caractère ne sont à mes yeux plus que des défauts : nous refusons de nous remettre profondément en question et d’avancer. Nous continuons à râler à qui mieux mieux… encore et toujours mais il n’est plus question de faire ça pour le collectif. Face à la peur de l’avenir, l’incertitude de la fin du mois, chacun se retranche derrière un égoïsme sans fin.
Quand une proposition de loi est faite, chacun l’observe et la décrypte non pas en se posant cette question : est-ce que cette loi va contribuer à l’amélioration de l’état de la France ? Mais plutôt avec celle-ci : que vais-je gagner moi dans cette histoire ?
Ce comportement pourrait ne pas être si grave si ce n’était pas ces valeurs que l’on transmettait à nos enfants. L’attitude des jeunes s’est énormément modifiée ces dernières années : violence (physique et verbale), égoïsme, malveillance ont pris la place de la solidarité, de la bienveillance, de la confiance et du respect.
A force d’agir chacun pour soi, nos enfants font pareil et ils sont prêts à tuer l’un des leurs pour un peu d’argent, un téléphone portable, ou une simple dispute.
Est-ce vraiment vers ça que l’on veut aller ? Est-ce trop idéaliste de penser qu’un enfant n’est pas comme cela à la naissance mais le devient sous l’influence du monde qui l’entoure ?
Quelles valeurs voulons-nous pour la France pour aujourd’hui et surtout pour demain ? Pour nous mais aussi pour les autres ?
Je pense que non seulement nous ne sortirons de cette crise qu’en nous serrant les coudes, mais que nous en sortirons grandi en agissant ainsi.
Marie
Publié le 6 juillet 2012, dans D'autres auteurs prennent la plume. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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