En pleine tempête!

Cette fois le mistral c’est transformé en ouragan. La simple petite brise de crise qui soufflait il y a quelques mois sur la France s’est transformée en un vent violent, en une tempête effroyable qui balaie tout sur son passage. Investissements des entreprises gelés, consommation des ménages au plus bas, croissance au ralentie, augmentation du chômage et de la pauvreté, tous les indicateurs sont au rouge. Nous apparaissons  « presque » tous comme les naufragers d’un bateaux pris en pleine tempête.

Alors que faire lorsque vous êtes dans l’œil du cyclone, sinon que de se laisser emporter dans le tourbillon en espérant en ressortir un jour. Mais c’est justement là que s’arrête la métaphore.

Cette crise économique et sociétale sans précédent s’alimente avant tout  dans l’individualisme ambiant et dans le manque de confiance que nous éprouvons envers notre système économique et nos institutions. Croire qu’il va suffire de faire le dos rond en attendant la sortie du tunnel n’est certainement pas la solution la plus rationnelle pour sortir de cette situation. Car cette crise est avant tout un cercle vicieux qui s’auto entretien grâce à notre manque de confiance.

Qui mieux que le capitaine du navire pour prendre les décisions les plus pertinentes lorsque le bateau coule?

Mais là encore, la métaphore atteint ses limites, dans une situation de tempête en haute mer le capitaine lorsque la situation est critique a le choix entre deux options:

– Abandonner le navire et tenter de sauver les survivants

– Tenter désespérément de redresser la barre et de rejoindre le rivage

Mais en France le capitaine peut-il vraiment se permettre de quitter le pays?

Est ce que le fait de remplacer le capitaine du bateau avarié suffirait à rafistoler la cale et inciter les rameurs à nager dans le même sens?

En tout cas, pendant ce temps la,  le vent lui souffle toujours et n’est pas prêt de s’arrêter!

Publié le 4 avril 2012, dans Billets d'humeur de Sylvain. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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